Le film est auto-financé et, pour réunir un budget suffisant, John Cassavetes et Gena Rowlands vont hypothéquer leur propre maison.
C'est pourquoi il qualifie volontiers Gloria d'« accident ». La post-production se poursuit tandis que John Cassavetes enchaîne divers rôles en tant que comédien pour renflouer le film.Il joue ainsi sous la direction de Roman Polanski dans Rosemary's Baby (1968), aux côtés de Mia Farrow, un film d'horreur qui va populariser le réalisateur. Au départ, le réalisateur n'a en tête qu'une vague intrigue. Il a lieu dans la maison même du couple Cassavetes-Rowlands. Trois amis et pères de famille partent faire une escapade dans la capitale britannique. Il n'est plus question d'improvisation ; tous les dialogues sont scrupuleusement rédigés. Ces émissions ont contribué à ce qui a été appelé « The Golden Age of Television » (l'Âge d'or de la télévision) aux États-Unis et qui sont vues par certains comme des programmes d'anthologie dans l'histoire audiovisuelle américaine. Il est aussi sélectionné aux Oscars dans trois catégories. Silence is death." Le film recueille un plébiscite. Son souvenir ne m'a jamais quitté, pendant tout le temps où je faisais semblant de devenir un grand metteur en scène hollywoodien. On évoque alors l'émergence d'une « nouvelle école de New York » ou d'un « cinéma vérité ».Le film naît dans la spontanéité et l'improvisation. Le réalisateur revient à la méthode artisanale de Shadows, l'expérience en plus. Il travaille deux semaines avec ses comédiens à élaborer des personnages et ce faisant une histoire qui se construira au fil du tournage qui dure quatre mois. It's from focusing on these little things — the moods, silences, pauses, or anxious moments —that the form arises.Cassavetes also said that he strove "to put [actors] in a position where they may make asses of themselves without feeling they're revealing things that will eventually be used against them. Il endosse plusieurs rôles d'abord au théâtre puis à la télévision, dans des séries télévisées dont la plus connue est Johnny Staccato. Le temps qu'il ne passe pas sur le tournage de Rosemary's Baby est consacré au travail sur son film avec Al Ruban. Richard s'en va passer la nuit avec une prostituée tandis que sa femme, Maria, se laisse entreprendre par un séducteur dans une boîte de nuit. Cassavetes also rejected the dominance of the director's singular vision, instead believing each character must be an actor's "individual creation" and refusing to explain the characters to his actors in any significant detail.The drama of the scenes comes naturally from the real passage of time lived by the actors [...] The camera isn't content to just follow the characters' words and actions. La première d'entre elles est Knives, l'histoire d'un meurtre dans le milieu du spectacle. Un soir de 1958, John Cassavetes est invité à une émission de radio et lance une campagne de fonds pour financer un film dont l'idée lui est venue d'une séance d'improvisation qui s'est déroulée l'après-midi même dans son école de théâtre. While this matched the raw, unpolished feel that marks most of Cassavetes's films, Harwood was sometimes surprised and embarrassed.The relationship between Harwood and Cassavetes ended amicably. À l'origine, John Cassavetes envisageait d'en faire un film, mais sous la pression de ses proches qui ne veulent pas le voir se fatiguer, il se replie pour la scène.

Le succès ne va pas sans provoquer l'ire de la guilde des acteurs. Le scénario fluctue au fur et à mesure de la production. Jazz musicians working with actors could conceivably provide audiences with some of the most moving and alive theater they have ever experienced.During his work with Cassavetes, Harwood claimed the notoriously unpredictable director preferred to use the "scratch track" version of his compositions, rather than to let Harwood refine and re-record them with an orchestra. Plusieurs comédiens qui sont ensuite devenus célèbres, tels Repéré lors de l'une de ses prestations télévisées, John Cassavetes décroche en 1956 un premier rôle au cinéma dans Face au crime (Crime in the streets) de Don Siegel puis dans L'Homme qui tua la peur (Edge of the city) de Martin Ritt aux côtés de Sidney Poitier. Une fin qui tranche avec les épilogues traditionnels du cinéma américain.Shadows mettra du temps à trouver son public. Le tournage fini, Stanley Kramer l'évince pourtant du montage et termine le film à sa place.

Après quelques engagements comme comédien, John Cassavetes réunit assez d'argent pour réaliser Faces.John Cassavetes opère un retour aux sources : « Je n'avais pas fait de film personnel depuis Shadows, en 1959, qui fut l'une des expériences les plus heureuses de ma vie. John Cassavetes part en repérages avec le scénariste Abby Mann, visiter des instituts, rencontrer des enfants handicapés mentaux, des parents et dialoguer avec des spécialistes. L'intrigue tourne autour d'un couple de la classe ouvrière américaine.