MAISON TOUR DE LA FAMILLE DURAZZO. « Courez vite », lui lance-t-elle au passage, « il y a là-bas de la viande fraîche pour vous ». Dans ses pérégrinations, on lui raconta une vendetta qui opposa en 1833 deux familles du village de L’écrivain a suivi dans les grandes lignes l’histoire de cette vendetta, la seule différence notable étant qu’au moment des faits, l’héroïne n’était pas une jeune fille, mais une femme âgée de 57 ansOn montre aujourd’hui à Fozzano la maison et la tombe de ColombaColomba della Rebbia a vu périr son père assassiné par son ennemi, l’avocat Barricini. Ils sont poursuivis par les neveux, Jean-Baptiste et François-Marie Durazzo qui, à cent cinquante pas du lieu de la rencontre, réussissent à abattre Michel Bernardini et François Bartoli, le fils de Colomba.La fusillade a été entendue du village, de sa fenêtre, Colomba Bartoli, qui ignore encore la mort de son fils, voit descendre en courant vers Tunichella un homme de la famille Durazzo. Le Corse profite de sa demi-solde pour retourner sur l’île de son enfance, vendre ses maisons et marier sa petite soeur, Colomba, restée au village. « Nous en avons autant pour votre service », lui rétorque le Durazzo.Le souvenir de ce jour funeste et la vision douloureuse de ce fils qu’elle avait envoyé à la mort ne cessa d’habiter Colomba Bartoli jusqu’à sa mort.La paix entre les deux parties ennemis fut signée le 13 décembre 1834 à Sartène, mais certainement au corps défendant de Colomba Bartoli.Colomba Bartoli qui, malgré le traité ne désarma jamais.On dit que les habitants de Fozzano furent en définitive très heureux de la voir s’établir à Olmeto, avec sa fille. Dans la nuit, ils tiennent longuement conseil avec les Bartoli et les Bernardini et, vers minuit, cinq hommes de leur clan quittent furtivement le village et prennent la route de la plaine. Les cinq hommes sont : François Bartoli (fils de Colomba), Michel et Pierre-Paul Bernardini, Joseph et François Paoli. Jean-Baptiste et Ignace Durazzo, atteints par le travers, sont tués sur le coup, tandis que leur père touché à la cuisse perd connaissance sans pouvoir utiliser son fusil, dont une balle vient briser la crosse.Les Carabelli, sachant que la riposte serait immédiate, avant de pouvoir recharger les armes, prennent la fuite. Mise en scène et création Fanny Alfonsi en collaboration avec Tempvs Fvgit - Extrait Bonifacio Cour Carrée Aout 2016.

Les cinq hommes sont : François Bartoli (fils de Colomba), Michel et Pierre-Paul Bernardini, Joseph et François Paoli. COLOMBA naquit dans la rude tour, d'in-giù, d'en-bas, du village, dite tour des CARABELLI. « Courez vite », lui lance-t-elle au passage, « il y a là-bas de la viande fraîche pour vous ». Colomba a pour thème la vendetta1, guerre privée de vengeance entre familles qui se « faisaient elles-mêmes justice », et dans le cadre de laquelle la famille dont un membre avait été offensé se devait dexercer sa vengeance contre la famille de loffenseur.

Née le 5 mai 1775 de Gian-Baptiste TOMASI et de Marie-Innocente BERNARDINI. Il y avait là : Michel Durazzo, ses trois fils, Jean-Baptiste, Ignace et Jean-Paul Durazzo, et ses deux neveux, Jean-Baptiste et François-Marie Durazzo.Les « Carabelli » n’ont pas le temps de regagner leurs postes d’affût mais cependant se tapissent derrière le mur, et quand le groupe des arrivants est à leur portée, ils ouvrent le feu.

Leurs ennemis arrivent, au nombre de six, accompagnés de plusieurs ouvriers lucquois. Née le 5 mai 1775 de Gian-Baptiste TOMASI et de Marie-Innocente BERNARDINI. Thème Magazine -  COLOMBA naquit dans la rude tour, d'in-giù, d'en-bas, du village, dite tour des CARABELLI. COLOMBA CARABELLI.

Pour aviver sa colère et sa haine contre ses ennemis, elle le mène à la place où son père a été tué puis, de retour à la maison, elle lui montre la chemise couverte de larges taches de sang de leur père et la lui jette sur ses genoux, avant de poser dessus les deux balles qui l’ont frappé. Ce qualificatif devient patronymique vers 1780, cependant que plusieurs familles gardent le nom de TOMASI. Vandals occupied it in 430 CE, followed by the Byzantine Empire a century later. Dans la nuit, ils tiennent longuement conseil avec les Bartoli et les Bernardini et, vers minuit, cinq hommes de leur clan quittent furtivement le village et prennent la route de la plaine. A Casa di Colomba, au calme entre mer et montagne Au cœur de la Corse du Sud, surplombant le golfe du Valinco, le village de Fozzano avec ses ruelles pittoresques, raconte l'histoire de Colomba (rendue célèbre par Prosper Mérimée) et de ses vendettas. L’assassin a su dérober son Lorsque Orso si longtemps attendu revient enfin au pays, Colomba découvre que son séjour sur le continent lui a fait concevoir, de l’Craignant qu’il ne soit abattu dès son retour à Pietranera, le village ancestral, Colomba a soin de couvrir Orso de son corps lorsqu’il passe devant la maison des Barricini. Jean-Baptiste et Ignace Durazzo, atteints par le travers, sont tués sur le coup, tandis que leur père touché à la cuisse perd connaissance sans pouvoir utiliser son fusil, dont une balle vient briser la crosse.Les Carabelli, sachant que la riposte serait immédiate, avant de pouvoir recharger les armes, prennent la fuite.

Ainsi, COLOMBA nait TOMASI et meurt CARABELLI.Elle épouse Antoine Bartoli, dont elle a trois enfants : Marie Célestine, Catherine et François Antoine.Déjà, à l’époque de la Révolution Française, une inimitié profonde sépare, depuis un temps immémorial, plus que centenaire, deux clans, deux groupes opposés de familles Fozzano : « u partitu supranu » dirigé par les Paoli et les Durazzo, et « u partitu suttanu » ayant pour chefs de file des Carabelli, les Bernardini et les Bartoli.Le 29 décembre 1833, les Carabelli sont informés que leurs ennemis, les Durazzo, vont aller visiter, le lendemain, une de leurs propriétés dans la vallée de Baraci. COLOMBA naquit dans la rude tour, d'in-giù, d'en-bas, du village, dite tour des CARABELLI. À TOI QUI ES VENU CHERCHER UN RAMEAU D'OLIVIER.