Nous avons vu, dans ce qui précède, que l'altitude et la température interviennent dans la détermination de la TAS. NB. Plus l'altitude et la température augmentent, plus la TAS augmente. L'atterrissage s'effectue également face au vent pour que l'avion, une fois posé, soit freiné par le vent et que la distance d'arrêt soit considérablement diminuée. Le décollage, pour un aéronef ou un véhicule spatial, est l'action de quitter le sol et, par extension, la phase transitoire pendant laquelle il réunit les conditions nécessaires pour entamer son vol dans les conditions optimales de performances et de sécurité. C’est d’abord V1, la vitesse à laquelle le décollage s’entreprend.

Celui venant de face sera à peine supérieur à 50km/h. Ils déportent l' avion qui ne peut freiner en procèdure de roulage à trop grande vitesse et bien souvent l' électronique ne répond pas aux sollicitations. Ceux qui se souviennent de leurs cours de trigo peuvent sortir leur calculatrice : le vent de travers vaut 60 km/h x sin30°, soit seulement 30 km/h. Dans l’exemple suivant, on a un vent de 60km/h qui arrive à 30° par rapport à la piste. Rappelons donc quelques points importants :exactement comme la vitesse propre d'un voyageur marchant à 5 km/h dans le couloir d'un train est totalement indépendante de la vitesse du train.Par contre le VENT METEOROLOGIQUE, c'est-à-dire le déplacement de la masse d'air par rapport au sol, affecte la vitesse de l'avion PAR RAPPORT AU SOL (Ground Speed).

Celui-ci décolle avec une vitesse AIR (Il rentre dans une masse d’air) et non pas SOL. Nous renvoyons au fascicule 2 - Navigation pour l'étude du cas le plus fréquent où la direction du vent est différente de celle de l'avion.
Si l'on n'a pas d'autre choix, il faut se poser très précisément et être prêt à remettre les gaz si la manoeuvre se montre dangereuse pour éviter …

Revenons à notre avion. Il importe cependant que le candidat pilote en ait une notion claire et précise. Ensuite vient V2 qui est la vitesse à laquelle il ne faut pas songer à interrompre mais plutôt à monter pour faire un tour de piste avant de ré-atterrir.

3.9) :Soit un avion volant à une vitesse propre (TAS) de 150 kt avec un VENT ARRIERE de 30 kt. !Revenons à notre avion. Sa vitesse/sol (GROUND SPEED) sera : 150 + 30 = 180 kt.

En effet, pendant que l'avion parcourt 150 Nm en une heure dans la masse d'air, celle-ci se sera déplacée, dans le même temps de 30 Nm, dans la même direction.De la même manière, si cet avion se déplace dans un "VENT DEBOUT" de 30 kt, sa vitesse propre (TAS) et sa vitesse indiquée (IAS) resteront inchangées, mais sa vitesse/sol (GS) deviendra : 150 - 30 = 120 kt. Nous pourrions dire que sa vitesse SOL est nulle puisqu’il ne bouge pas !! Il existe une question que se posent beaucoup de participants aux En aéronautique nous tenons compte de deux paramètres ” vitesse” : Une vitesse SOL et une vitesse AIR.La Pour mieux vous rendre compte, Imaginez que vous sortiez votre main par la fenêtre lorsque vous roulez en voiture et que la pression de l’air agissant sur votre main vous donne la vitesse de votre voiture. Un Pour ces raisons, d’une manière générale, les pistes d’atterrissage sont orientées face au vent dominant. 17).De même, l'atterrissage face au vent se fera avec une vitesse/sol réduite, diminuant ainsi la distance de roulement nécessaire pour immobiliser l'avion (v. chap.18). Par contre, il a déjà une vitesse AIR de 50 km/h !! Considérons en effet un avion, prêt à décoller, face à un vent de 15 kt. A l’inverse, s’il décollait avec 50 Km/h de vent arrière, il devrait aller à 300 Km/h SOL pour pouvoir décoller.C’est pour la même raison que les avions atterrissent face au vent. Imaginons notre avion sur la piste, prêt à décoller, mais à l’arrêt, avec un vent de 50 Km/h de face. Nous pourrions dire que sa vitesse SOL est nulle puisqu’il ne bouge pas ! Pourquoi les avions décollent face au vent .

Et bien le tube “Pitot” fonctionne sur le même principe ! Si sa vitesse propre de décollage est de 50 kt, la vitesse/sol à atteindre pour décoller ne sera plus que de 50 - … Bien qu'il soit à l'arrêt (vitesse/sol = 0), sa vitesse relative (TAS) est déjà égale à celle du vent, soit 15 kt. pourquoi tu ne me donne pas raison un boeing ou airbus ne décolle pas avec un vent arrière à 110 km/h.

! Le vent n'est pas le seul paramètre qui intervient dans les performances au décollage et à l'atterrissage.