L’échantillon chirurgical était un pseudopolype inflammatoire anastomosé complexe d’une dimension de 5 cm × 4 cm × 3 cm, mettant l’accent sur une dysplasie de faible intensité dans un foyer sans inflammation. ,
La différence était encore plus importante pour les lésions de plus de 5 cm (29).Lorsque les 2 techniques sont possibles les résultats oncologiques semblent meilleurs après TEM qu’après exérèse trans-anal classique probablement parce que la TEM qui offre une parfaite exposition de la lumière rectale permet des résections plus larges.Quelle que soit la technique utilisée, l’exérèse locale à une mortalité et une morbidité opératoire bien moindre que la proctectomie avec exérèse totale du mésorectum, même si cette dernière est réalisée en coelioscopie (10, 30). Enfin, après TEM, en cas d’exérèse large jusqu’à la graisse péritonéale peut être observées très rarement (<1%) des douleurs rectales chroniques en rapport avec un défaut de cicatrisation de la cavité de résection.En cas de tumeur villeuse du rectum, l’exérèse locale chirurgicale est une alternative fiable à la proctectomie d’emblée. ,
La TEM semble être la technique qui offre les meilleurs résultats en terme de qualité d’exérèse et a l’avantage de donner accès aux tumeurs du moyen et haut rectum. En effet, malgré un examen clinique minutieux (toucher rectal) et des biopsies pré-thérapeutiques multiples négatives, un foyer d’adénocarcinome est présent dans près de 20-25% des cas sur la pièce d’exérèse (1).
Le taux de résection incomplète ou R1 varie entre 0 et 10% et le taux de récidive in situ est inférieur à 10% (21-27).Seul deux études rétrospectives ont comparé les résultats à long terme de ces deux techniques (28-29). En cas de lésion villeuse, des techniques chirurgicales d’exérèse locale peuvent être proposées comme alternative à la proctectomie, si certains critères cliniques, biologiques et radiologiques sont respectés.
En revanche, elle parait moins adaptée pour les tumeurs très basses descendant dans le canal anal, du fait d’un défaut d’étanchéité du système. La TEM a pour avantage de permettre l’exérèse des tumeurs du moyen et haut rectum inaccessibles par exérèse conventionnelle transanale.
En particulier, elles ont l’avantage de ne pas modifier le transit intestinal et en particulier le nombre de selles par 24h. Par cette technique, il est également possible de faire des résections dans les différents plans de la paroi rectale et la distension continue du rectum permet de bien différentier la sous muqueuse de la musculeuse et de la graisse péri-rectale. D’un point de vue technique, elle s’apparente à une coelioscopie endorectale (6). Rectum
Elle utilise un rectoscope opérateur large, de 4 cm de diamètre, permettant le passage simultané de plusieurs instruments chirurgicaux et d’une caméra elle-même relié à une télévision (figure 3).
Après TEM, il est observé une incontinence anale dans 3% des cas, probablement du à un traumatisme du sphincter lors de l’introduction du rectoscope opérateur. LE POLYPE : C’est la première étape avant le cancer.
La sélection d’une tumeur pour une exérèse locale se fait sur les données du toucher rectal, de l’endoscopie et de l’échoendoscopie qui est l’examen le plus performant pour l’évaluation pré-opératoire de l’extension de la tumeur dans la paroi rectale (2).
Quelle que soit la technique, l’exérèse doit être monobloc, macroscopiquement complète, passant en zone de muqueuse saine. La colonographie assistée par ordinateur a révélé une masse ressemblant à une volumineuse tumeur villeuse. Après l’exérèse, elle doit être adressée à l’anatomopathologiste épinglée et orientée sur un support rigide (figure 2).Il s’agit de la technique la plus utilisée. L'échelle des visages; L'échelle visuelle analogique; Evaluation parents/soignants; Evaluation chez l'adulte. Pour des raisons d’exposition, elle ne s’adresse qu’aux tumeurs de petite taille (≤ 3cm) située dans le bas rectum à moins de 8cm de la marge anale pouvant être tractées et extériorisées au travers de l’anus.