Voilà qui inquiète aussi bien le gouvernement porfiriste que le docteur Vázquez Gómez et d'autres révolutionnaires. Cet acte de générosité mécontenta fort les autres chefs de la révolution, à tel point qu'Orozco et quelques autres pensèrent se révolter contre Madero. L'objet de ces conversations n'était autre que d'échanger des impressions sur les moyens de rétablir la paix. Au total près de trois mille hommes. Pitt y est extrêmement populaire. Mais Vázquez Gómez était d'une opinion contraire, à son avis la paix ne pouvait être signée sans que l'autocrate renonçât au pouvoir et sans que don José Ives Limantour fût définitivement écarté du gouvernement.

Pour Jesús Silva Herzog, la révolution est terminée et il ne reste plus qu'à mettre en oeuvre ses principes. » Quelques jours après la chute de Ciudad Juárez, un nouvel armistice était conclu entre le gouvernement de don Porfirio et la révolution. Pour sa part, le gouvernement redoublera ses efforts, comptant sur la loyauté de notre héroïque armée, pour soumettre la rébellion et la faire rentrer dans l'ordre ; mais pour conjurer de manière rapide et efficace les périls imminents qui menacent notre régime social et notre autonomie nationale, le gouvernement a besoin du patriotisme et de l'effort généreux du peuple mexicain : il compte sur lui et il est sûr, avec son aide, de sauver la patrie.De sorte que le 7 mai 1911, le fait mérite d'être souligné, le général Díaz annonçait au pays qu'il laisserait le pouvoir quand sa conscience lui dirait de le faire et que, devant l'échec des négociations de Ciudad Juárez, le gouvernement allait redoubler ses efforts pour combattre les rebelles et les soumettre. Madero lui-même pensait que deux semaines lui suffiraient pour remporter la victoire sur l'ensemble du territoire national.Le 18 novembre, deux jours avant la date prévue par le Plan de San Luis pour le soulèvement général, de graves événements se déroulèrent dans la ville de Puebla. Rafael L. Hernández et ErnestoMadero étaient parents du chef de la révolution triomphante, mais liés au porfirisme. Dès qu'il l'apprit, ce dernier se dirigea vers l'endroit où se trouvaient les présumés rebelles, adressa aux troupes un éloquent discours et le péril fut conjuré. Le gouvernement que je préside s'est employé, comme il était de son devoir, à combattre dans l'ordre militaire ce mouvement armé, et dans l'ordre politique le président de la république dans son rapport au Congrès de l'Union le 1er avril dernier a déclaré au pays tout entier et au monde civilisé qu'il avait l'intention d'entrer dans une ère de réformes politiques et administratives souscrivant ainsi aux justes et opportunes demandes de l'opinion publique. L'historien porte une attention particulière aux problèmes économiques et sociaux, notamment le partage des terres et la répression des grèves, qui ont poussé des millions de paysans et d'ouvriers mexicains à la révolte. Calero peut être rangé dans la catégorie des indépendants aux idées démocratiques modérées ; Carbajal y Rosas était un diplomate de carrière et un ami de De la Barra ; Rascón était tout simplement un vieux général.Le voyage de Madero de Ciudad Juárez à Mexico fut une marche triomphale ; tout au long du trajet, il fut acclamé avec un enthousiasme délirant. L'expropriation des compagnies étrangères par décret de la Cour Suprême de Justice en 1938, suivie de la nationalisation de l'industrie du pétrole mexicain en 1940, sont en grande partie le fruit du travail acharné de « don Jesús » et de son équipe d'experts et de techniciens.Nommé professeur titulaire du Colegio Nacional (l'équivalent mexicain du Collège de France) en 1948 et membre de la Parmi ses publications les plus importantes il convient de signaler les ouvrages suivants : Cependant, au Mexique, la Breve historia, qui n'a cessé d'être rééditée, reste l'ouvrage de référence obligé pour tous ceux, professionnels ou simples curieux, qui s'intéressent à l'histoire de ce grand mouvement populaire, la première révolution prolétarienne et paysanne du xxe siècle. Revolver au point, Cabrera voulut pénétrer dans la maison pour la fouiller car il avait été averti de l'existence d'un important dépôt d'armes et de munitions. Mais en octobre La Proclamation créait trois nouvelles colonies : Québec, Floride orientale et Floride occidentale. Il espère que son oeuvre recevra un jugement favorable et qu'il mourra en emportant au fond de son âme l'estime de ses compatriotes. De temps à autre, les soldats du gouvernement et les madéristes s'invectivaient et se lançaient des injures. Les résistances américaines au L’effet de ses mesures est rapide : un vaste élan patriotique s’empare des colons.

Un grand nombre de citoyens, qu'ils fussent partisans du gouvernement ou révolutionnaires madéristes, s'émurent à l'annonce de la prise de Mexicali par ceux que l'on appela les magonistas, redoutant l'intervention des États-Unis. Les travaux de reconstruction ou de réparation des voies télégraphiques et ferrées dont le fonctionnement se trouve interrompu seront immédiatement entrepris.Il est clair que l'accord fut une transaction entre le gouvernement et la révolution étant donné que Madero ne prétendait plus être nommé président provisoire de la république.BIas Urrea, qui connaissait bien la réalité politique, économique et sociale du pays, adressa à Madero une lettre ouverte qui fut publiée dans différents journaux :Il disait encore à Madero que sa responsabilité était telle que « s'il ne parvenait pas à déterminer quelles étaient les réformes politiques et économiques exigées par le pays, il courrait le risque de laisser vivants les germes de futures perturbations et même d'être incapable de rétablir la paix dans le pays ».Blas Urrea avait vu juste.